Cerner la mouvance culturelle, artistique, style de vie des citoyens au quotidien.
Art Culture Société
La planète micro, macro. Les intérêts ciblés, Caraïbes, Amériques, Europe, de temps à autres, le monde, dans la mesure ou l'intérêt des lecteurs s'y attardent. Écrivez-nous! Vos commentaires sur eChasimbi.blogspot.com
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jeudi, novembre 30, 2006
Art Littérature classique HAÏTIENNE PRICE MARS(eChasimbi)
DANS TOUTE HISTOIRE IL Y A IRONIE. Ma mère filleule de Price-Mars n'a jamais lu Ainsi parla l'oncle. Ce n'est que ce Noël que je vais lui offrir, grâce au bon soin de ma grande cousine Ghislaine Rey Charlier qui l'a trouvé dans sa bibliothèque.
Étonnant, non!En bon créole Québécois C'est ben pour dire!!!!
Art Littérature Haïtienne Mémoire d'Encrier (eChasimbi)
Drôle de coincidence, je suis justement en train de relire Gouverneur de la rosée.
Le classique de la littérature haïtienne de Jacques Roumain. Si vous ne pouvez pas assister à ce chef d'oeuvre il est traduit en plusieurs langues dont l'Espagnol, l'Anglais et tutti quanti. Enjoy it's a masterpiece.En Françcais réédité par Mémoire d'Encrier Montréal.
Special Event Announcement...
>
>
>THEATRE MAPOU DE WASHINGTON
>
>Theatrical presentation
>Of
>GOUVERNEURS DE LA ROSÉE
>
>SUNDAY DEC., 3, 2006
>@6:00 PM
>
>Prospect Heights High School
>883 Classon Ave
>Brooklyn, NY
>
>Admission: $20 in Adv. - $25 at the door
>
>Information
>718-276-3263, 703-690-4939
>301-935-5954
>
>A Story by Jacques Roumain
>
>Directed by: Jean Claude Eugene
>
>This is a superb theatrical presentation that
>you do not want to miss
mardi, novembre 28, 2006
dimanche, novembre 26, 2006
Le Goût du Corrossol jancybolté sur(eChasimbi)
Il ferait un dernier portrait d’elle, à l’huile, habillée de bleu indigo, sa robe préférée en organdi. Au nom d’un amour qui n’était plus ce qu’il avait été. Avec un bibi fleuri comme celui qu’elle portait l’été qu’ils avaient passé dans l’île, insouciants, s’aimant passionnément, à la folie, éperdument. Les yeux dans les yeux tout le temps. Ressentir tout cela dans son être sans que le cœur ne s’alarme aucunement.
Fasciné par ses seins lourds comme des corossols, ses hanches de femmes comme peintes par Artémise, son sexe nu et gonflé sous sa robe bleue. Son nombril, sa peau cuivrée, ses sourcils épais, agressifs à souhaits. Assoiffés de sexe ils le faisaient partout. Derrière les rochers à l’abri des regards indiscrets, dans l’eau qui les caressaient, rythmant leurs secousses. Dans la chambre de la petite auberge, aux murs tapissée de lilas, ils essayaient tout ce qui leur traversait l’esprit, dans un lit des amours de passage, qui grinçait au moindre mouvement. Ils restaient inertes, essayant de ne pas faire de bruit comme deux adolescents qui entendent la porte du garage s’ouvrir à la commande du sésame électronique et laisser le passage à la voiture des parents qui entrent dans le garage comme un chien qui entre dans sa niche.
Les flâneries au bord de l’eau ou elle ramassait des coquillages et lui qui lançait des galets qui surfaient au-dessus du reflux des vagues à marée basse. Il comptait, un, deux, trois, quatre et criait cinq, six…oh !ah ! Il levait les bras en l’air et finissait par un ouais retentissant comme s’il venait de gagner la coupe du monde. Elle riait à gorge déployée de le voir s’amuser comme un gamin, tel que son père lui avait appris étant enfant. Ah ! Qu’ils étaient loin ces galets, ceux là et ceux de son enfance avec son père !
Il l’aimait au passé et cela c’était l’imparfait au présent. Il l’aimait sans l’aimer et il savait qu’il la quitterait sans la quitter. Il perdrait une partie de lui-même. Mais ce temps d’aimer était révolu.
Elle le savait et c’est pour cela qu’elle était sous thymoanaleptique qui lui donnait des moments d’absence tel qu’on avait l’impression pendant quelques secondes qu’elle n’était plus là. Et lui flirtant de plus en plus avec l’alcool, tellement qu’il finissait par s’y croire marier tout de bon.
Elle, Sarah savait ce que sa réserve, son attitude, ses silences cachaient. Tous ces mystères, tous ces secrets, ces non-dits, ces sous-entendus, ces dislocations abruptes de phrases, ces regards furtifs, dissimulés, tout ce qu’ils ne disaient pas ou plus. C’était ça qui l’enquiquinait. Pas la jalousie. Mais tous ces tabous impalpables. Elle le savait ! Il le savait !
Ce que lui ne savait pas c’était qu’elle se faisait une carapace et s’apprêtait à le laisser. Pas pour un autre homme, ni pour une femme mais pour être seule avec elle-même ! Lui qui tâtait de tous les chiffons, il n’en reviendrait pas qu’on le quitte pour être avec soi !
Pourtant elle l’aimait encore. Pourquoi ces sentiments et sensations ambiguës, ambivalentes, désespérantes, exténuantes. Le dicton souffle à l’oreille des femmes, qu’une femme n’est pas une femme si elle n’a pas donné la vie, naissance à un être. Ce que le dicton ne disait pas c’était ceci « Qu’est-ce qu’une femme qui a avorté à cinq mois et demi ? ».
+
De bière en vin dans les cafés, j’apprivoise des sommes de rien que je justifie, croyant bien faire, en additionnant les rencontres, les vagues palabres, âmes des relations humaines, voulant faire le bilan de quelque chose qui pourrait bien être la vie d’une ombre qui cherche la lumière. La grisaille s’installe, le ciel dessus dessous tel un saule pleureur larmoie encore un peu, et moi tout autant. L’été passe mouillé et frais, trop frais.
Une lumière somme toute diaphane, distillée tel un rhum ambré et tamisé comme sous des tissus, ou une fumerie d’opium dans l’Indochine française, que certains appelaient le temps béni des colonies.
Sarah a dit ce qu’elle avait à dire, son angoisse, son insécurité, son blues et moi je multiplie les amantes au fond de leurs lits comme au creux de mon épaule pour m’apercevoir enfin, qu’il n’y a que cela pour répondre de mes actes de vie.
Je pourrais être assis en lotus dans un ashram en train de méditer et me sentir très bien ou être étendu sur une plage à Bali entrain de me faire dorer le lard, me faire bronzer gentiment sans faire de vagues, dormir à la belle étoile et regarder Jupiter et Saturne se faire de l’œil pendant que la lune est en scorpion, mais malheureusement ce n’est pas le cas, je suis ici, fauché, vrai religion de l’indigence, la misère noire.
Il ne fait pas beau, l’été n’a pas vraiment eu lieu, sûrement du à l’influence du volcan des Philippines, ou quelque autre phénomène cyclothymique du climat ou le réchauffement de la planète. La fonte des grands glaciers, le pôle nord coulant vers le sud.
Fasciné par ses seins lourds comme des corossols, ses hanches de femmes comme peintes par Artémise, son sexe nu et gonflé sous sa robe bleue. Son nombril, sa peau cuivrée, ses sourcils épais, agressifs à souhaits. Assoiffés de sexe ils le faisaient partout. Derrière les rochers à l’abri des regards indiscrets, dans l’eau qui les caressaient, rythmant leurs secousses. Dans la chambre de la petite auberge, aux murs tapissée de lilas, ils essayaient tout ce qui leur traversait l’esprit, dans un lit des amours de passage, qui grinçait au moindre mouvement. Ils restaient inertes, essayant de ne pas faire de bruit comme deux adolescents qui entendent la porte du garage s’ouvrir à la commande du sésame électronique et laisser le passage à la voiture des parents qui entrent dans le garage comme un chien qui entre dans sa niche.
Les flâneries au bord de l’eau ou elle ramassait des coquillages et lui qui lançait des galets qui surfaient au-dessus du reflux des vagues à marée basse. Il comptait, un, deux, trois, quatre et criait cinq, six…oh !ah ! Il levait les bras en l’air et finissait par un ouais retentissant comme s’il venait de gagner la coupe du monde. Elle riait à gorge déployée de le voir s’amuser comme un gamin, tel que son père lui avait appris étant enfant. Ah ! Qu’ils étaient loin ces galets, ceux là et ceux de son enfance avec son père !
Il l’aimait au passé et cela c’était l’imparfait au présent. Il l’aimait sans l’aimer et il savait qu’il la quitterait sans la quitter. Il perdrait une partie de lui-même. Mais ce temps d’aimer était révolu.
Elle le savait et c’est pour cela qu’elle était sous thymoanaleptique qui lui donnait des moments d’absence tel qu’on avait l’impression pendant quelques secondes qu’elle n’était plus là. Et lui flirtant de plus en plus avec l’alcool, tellement qu’il finissait par s’y croire marier tout de bon.
Elle, Sarah savait ce que sa réserve, son attitude, ses silences cachaient. Tous ces mystères, tous ces secrets, ces non-dits, ces sous-entendus, ces dislocations abruptes de phrases, ces regards furtifs, dissimulés, tout ce qu’ils ne disaient pas ou plus. C’était ça qui l’enquiquinait. Pas la jalousie. Mais tous ces tabous impalpables. Elle le savait ! Il le savait !
Ce que lui ne savait pas c’était qu’elle se faisait une carapace et s’apprêtait à le laisser. Pas pour un autre homme, ni pour une femme mais pour être seule avec elle-même ! Lui qui tâtait de tous les chiffons, il n’en reviendrait pas qu’on le quitte pour être avec soi !
Pourtant elle l’aimait encore. Pourquoi ces sentiments et sensations ambiguës, ambivalentes, désespérantes, exténuantes. Le dicton souffle à l’oreille des femmes, qu’une femme n’est pas une femme si elle n’a pas donné la vie, naissance à un être. Ce que le dicton ne disait pas c’était ceci « Qu’est-ce qu’une femme qui a avorté à cinq mois et demi ? ».
+
De bière en vin dans les cafés, j’apprivoise des sommes de rien que je justifie, croyant bien faire, en additionnant les rencontres, les vagues palabres, âmes des relations humaines, voulant faire le bilan de quelque chose qui pourrait bien être la vie d’une ombre qui cherche la lumière. La grisaille s’installe, le ciel dessus dessous tel un saule pleureur larmoie encore un peu, et moi tout autant. L’été passe mouillé et frais, trop frais.
Une lumière somme toute diaphane, distillée tel un rhum ambré et tamisé comme sous des tissus, ou une fumerie d’opium dans l’Indochine française, que certains appelaient le temps béni des colonies.
Sarah a dit ce qu’elle avait à dire, son angoisse, son insécurité, son blues et moi je multiplie les amantes au fond de leurs lits comme au creux de mon épaule pour m’apercevoir enfin, qu’il n’y a que cela pour répondre de mes actes de vie.
Je pourrais être assis en lotus dans un ashram en train de méditer et me sentir très bien ou être étendu sur une plage à Bali entrain de me faire dorer le lard, me faire bronzer gentiment sans faire de vagues, dormir à la belle étoile et regarder Jupiter et Saturne se faire de l’œil pendant que la lune est en scorpion, mais malheureusement ce n’est pas le cas, je suis ici, fauché, vrai religion de l’indigence, la misère noire.
Il ne fait pas beau, l’été n’a pas vraiment eu lieu, sûrement du à l’influence du volcan des Philippines, ou quelque autre phénomène cyclothymique du climat ou le réchauffement de la planète. La fonte des grands glaciers, le pôle nord coulant vers le sud.
samedi, novembre 25, 2006
Culture La chronique de (eChasimbi) Source Kip
Si vous prévoyez être en France, à ne pas manquer!
>
>J'ai le plaisir de vous faire part d'une initiative du Parti Communiste
>Français qui se tiendra dans la prochaine période au cinéma Max Linder.
>
>A l'issue de la projection du film *Bamako*, d'Abderrahmane Sissako, la
>soirée se poursuivra par une rencontre débat inédite, entre Abderrahmane
>SISSAKO, Aminata TRAORE, Edouard GLISSANT et Marie-George BUFFET.
>
>Comptant sur votre participation.
>
>Très cordialement.
>*
>Francis Parny
>Membre du comité executif du PCF chargé de la culture*
>
>
>Bamako - Le film
> *Marie-George Buffet et le Parti Communiste Français
>ont le plaisir de vous inviter à la projection de*
>
>bamako
>un film d'Abdhérrahmane Sissako
>
>Lundi 4 décembre à 19h30
>au Cinéma Max Linder
>24, Bld Poissonnières - Paris 9è - M° Grands-Boulevards
>
>Le film "fait le procès" de la politique du FMI et de la Banque Mondiale à
>l'égard "des pays très endettés". Il invite à une réflexion sur la
>construction d'un autre monde.
>
>La projection à 20h00 précise sera suivie d'un débat avec
>
>Abderrahmane SISSAKO
>Aminata TRAORE
>Edouard GLISSANT
>Marie-George BUFFET
>
>*Attention : confirmation indispensable auprès de culture@pcf.fr
>
>L'invitation ci-jointe, dans la limite des places disponibles, vous sera
>demandée à l'entrée.*
>
>
>
>
>J'ai le plaisir de vous faire part d'une initiative du Parti Communiste
>Français qui se tiendra dans la prochaine période au cinéma Max Linder.
>
>A l'issue de la projection du film *Bamako*, d'Abderrahmane Sissako, la
>soirée se poursuivra par une rencontre débat inédite, entre Abderrahmane
>SISSAKO, Aminata TRAORE, Edouard GLISSANT et Marie-George BUFFET.
>
>Comptant sur votre participation.
>
>Très cordialement.
>*
>Francis Parny
>Membre du comité executif du PCF chargé de la culture*
>
>
>Bamako - Le film
> *Marie-George Buffet et le Parti Communiste Français
>ont le plaisir de vous inviter à la projection de*
>
>bamako
>un film d'Abdhérrahmane Sissako
>
>Lundi 4 décembre à 19h30
>au Cinéma Max Linder
>24, Bld Poissonnières - Paris 9è - M° Grands-Boulevards
>
>Le film "fait le procès" de la politique du FMI et de la Banque Mondiale à
>l'égard "des pays très endettés". Il invite à une réflexion sur la
>construction d'un autre monde.
>
>La projection à 20h00 précise sera suivie d'un débat avec
>
>Abderrahmane SISSAKO
>Aminata TRAORE
>Edouard GLISSANT
>Marie-George BUFFET
>
>*Attention : confirmation indispensable auprès de culture@pcf.fr
>
>L'invitation ci-jointe, dans la limite des places disponibles, vous sera
>demandée à l'entrée.*
>
>
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vendredi, novembre 17, 2006
jeudi, novembre 16, 2006
Human rights in Haiti(eChasimbi)
Anacaona
CENTER ANACAONA OF DEFENSE OF THE HUMAN RIGHTS AND FREEDOMS OF THE HAITIANS DECLARATION Preliminaries The Center Anacaona de Défense of the Human Rights and Freedoms of the Haitians has as an aim the study of the violations of the human rights and freedoms of the Haitians and the defense of the victims. Its actions are based on the principles defined by the charters and International Conventions of the Humans right. They aim informing the Haitian and international opinion and at creating a current of solidarity favorable to the establishment of a true State of right in Haiti. The fundamental principle of the center is that to act as any independence in the continuation of its objectives, in co-operation with its partners. The violations of the human rights and freedoms of the Haitians are meant whatever are the places, nature, the authors, the victims and the time considered. These violations result from the social and political history of Haiti. They have their source in Spanish colonization in XVe century which massacred the Taino people, and assassinated the Anacaona queen. Ceaseless fights of the Haitian people, against colonization, for its independence in 1804, against the permanent foreign interference with XIXe and XXe centuries, whose American occupation of 1915-1934, will not have enabled him to reach, in its great majority, with human dignity "being" and "citizens" with whole share. However all the dictatorships and the successive coups d'etat, the disastrous foreign interferences will not have succeeded in overcoming its will to make respect its basic rights. Its vote with the presidential elections of February 7, 2006 is the expression of its determination to finish some with the arbitrary one, to restore the State of right for the rebuilding of the country in peace, justice and independence. The Anacaona Center is particularly concerned that the country can have the means of achieving its programme of institutional reforms, rebuilding and guarantee of the basic rights of the Haitians. In these difficult tasks, it is necessary to cause the support of all the Haitians and the international community. Orientations of principal actions The repair of the violations of the human rights perpetrated these last years, the reconquest of the basic rights and national sovereignty are long-term tasks which fall on the whole of the Haitian company. The Anacaona Center wants to contribute to make emerge this collective project. It proposes to inform the Haitian and international opinion in the three following fields: Civil laws and political: The rights to the life, safety, the freedom of thought and political action were seriously blocked in Haiti, in violation of the Haitian constitution and the International Conventions of which it is signatory. The Anacaona Center will stick in priority to: ? To inform on the scandalous situation of more than one thousand of prisoners of opinion, imprisoned since two years, without precise loads, nor judgement, contrary to the Haitian law? To support the requests of these prisoners and their families for their release without condition, and repairs due to the various victims. ? To make countryside to put an end to the assassinations and removals, torture and the degrading treatments, permanent impunity and, so that all the justiciable ones, whatever they are, profit from an equitable lawsuit and within a reasonable time? To seek the means of dialogue with the militant organizations of the human rights in order to constitute true networks. Rights of immigration: The forced emigration of the Haitians particularly worsened these last decades. The Haitian State did not do anything to make respect their rights and interests in the countries concerned. Any remainder to make to associate them the civic and economic life of their country of origin. The Anacaona Center will get busy in priority with: ? To inform on the violations of the rights of the Haitians working in Dominican Republic, in the Bahamas, in the French Departments of Overseas and in Metropolitan France? To seek the connections with the associations specialized in the assistance with the migrants in difficulty? ?uvrer in favour of the principle of the dual nationality in order to facilitate the participation of the diaspora in the civic life and the development of the country. Socio-economic and cultural rights: The Haitian population is, of long date, private of its basic rights to the work, the health and the instruction, which condition its inclusion in the social and civic life of the country. In this unit, two principal topics will be the subject of a work over the long duration: ? The protection of the rights of the Haitian Peasants, on which all the weight of the agricultural production of the country rests, but which is victims permanently exactions of the Haitian police officer-feudal system and social exclusion. ? The protection of the rights of the childhood, used as hand of?uvre domestic, victim of urban and rural violence, so that this cause can profit, like the female condition, of a true ministry or an official institution equipped with means. In the achievement of these objectives, the Anacaona Center will be observant and independent actor. It will seek and be based on the efforts of the Haitians and the solidarity of the friends of Haiti of all the latitudes. For the Center Anacaona, Jean-Pierre GIORDANI President Paris, July 1, 2006 THE REGISTERED OFFICE: 147, STREET OBERKAMPF. BAT.K1. 75011- PARIS SUCH: 01 43 55 06 80. ENAMEL: anacaona_droitshumains_haiti@yahoo.fr
Human rights in Haiti(eChasimbi)
Anacaona
CENTER ANACAONA OF DEFENSE OF THE HUMAN RIGHTS AND FREEDOMS OF THE HAITIANS DECLARATION Preliminaries The Center Anacaona de Défense of the Human Rights and Freedoms of the Haitians has as an aim the study of the violations of the human rights and freedoms of the Haitians and the defense of the victims. Its actions are based on the principles defined by the charters and International Conventions of the Humans right. They aim informing the Haitian and international opinion and at creating a current of solidarity favorable to the establishment of a true State of right in Haiti. The fundamental principle of the center is that to act as any independence in the continuation of its objectives, in co-operation with its partners. The violations of the human rights and freedoms of the Haitians are meant whatever are the places, nature, the authors, the victims and the time considered. These violations result from the social and political history of Haiti. They have their source in Spanish colonization in XVe century which massacred the Taino people, and assassinated the Anacaona queen. Ceaseless fights of the Haitian people, against colonization, for its independence in 1804, against the permanent foreign interference with XIXe and XXe centuries, whose American occupation of 1915-1934, will not have enabled him to reach, in its great majority, with human dignity "being" and "citizens" with whole share. However all the dictatorships and the successive coups d'etat, the disastrous foreign interferences will not have succeeded in overcoming its will to make respect its basic rights. Its vote with the presidential elections of February 7, 2006 is the expression of its determination to finish some with the arbitrary one, to restore the State of right for the rebuilding of the country in peace, justice and independence. The Anacaona Center is particularly concerned that the country can have the means of achieving its programme of institutional reforms, rebuilding and guarantee of the basic rights of the Haitians. In these difficult tasks, it is necessary to cause the support of all the Haitians and the international community. Orientations of principal actions The repair of the violations of the human rights perpetrated these last years, the reconquest of the basic rights and national sovereignty are long-term tasks which fall on the whole of the Haitian company. The Anacaona Center wants to contribute to make emerge this collective project. It proposes to inform the Haitian and international opinion in the three following fields: Civil laws and political: The rights to the life, safety, the freedom of thought and political action were seriously blocked in Haiti, in violation of the Haitian constitution and the International Conventions of which it is signatory. The Anacaona Center will stick in priority to: ? To inform on the scandalous situation of more than one thousand of prisoners of opinion, imprisoned since two years, without precise loads, nor judgement, contrary to the Haitian law? To support the requests of these prisoners and their families for their release without condition, and repairs due to the various victims. ? To make countryside to put an end to the assassinations and removals, torture and the degrading treatments, permanent impunity and, so that all the justiciable ones, whatever they are, profit from an equitable lawsuit and within a reasonable time? To seek the means of dialogue with the militant organizations of the human rights in order to constitute true networks. Rights of immigration: The forced emigration of the Haitians particularly worsened these last decades. The Haitian State did not do anything to make respect their rights and interests in the countries concerned. Any remainder to make to associate them the civic and economic life of their country of origin. The Anacaona Center will get busy in priority with: ? To inform on the violations of the rights of the Haitians working in Dominican Republic, in the Bahamas, in the French Departments of Overseas and in Metropolitan France? To seek the connections with the associations specialized in the assistance with the migrants in difficulty? ?uvrer in favour of the principle of the dual nationality in order to facilitate the participation of the diaspora in the civic life and the development of the country. Socio-economic and cultural rights: The Haitian population is, of long date, private of its basic rights to the work, the health and the instruction, which condition its inclusion in the social and civic life of the country. In this unit, two principal topics will be the subject of a work over the long duration: ? The protection of the rights of the Haitian Peasants, on which all the weight of the agricultural production of the country rests, but which is victims permanently exactions of the Haitian police officer-feudal system and social exclusion. ? The protection of the rights of the childhood, used as hand of?uvre domestic, victim of urban and rural violence, so that this cause can profit, like the female condition, of a true ministry or an official institution equipped with means. In the achievement of these objectives, the Anacaona Center will be observant and independent actor. It will seek and be based on the efforts of the Haitians and the solidarity of the friends of Haiti of all the latitudes. For the Center Anacaona, Jean-Pierre GIORDANI President Paris, July 1, 2006 THE REGISTERED OFFICE: 147, STREET OBERKAMPF. BAT.K1. 75011- PARIS SUCH: 01 43 55 06 80. ENAMEL: anacaona_droitshumains_haiti@yahoo.fr
CENTER ANACAONA OF DEFENSE OF THE HUMAN RIGHTS AND FREEDOMS OF THE HAITIANS DECLARATION Preliminaries The Center Anacaona de Défense of the Human Rights and Freedoms of the Haitians has as an aim the study of the violations of the human rights and freedoms of the Haitians and the defense of the victims. Its actions are based on the principles defined by the charters and International Conventions of the Humans right. They aim informing the Haitian and international opinion and at creating a current of solidarity favorable to the establishment of a true State of right in Haiti. The fundamental principle of the center is that to act as any independence in the continuation of its objectives, in co-operation with its partners. The violations of the human rights and freedoms of the Haitians are meant whatever are the places, nature, the authors, the victims and the time considered. These violations result from the social and political history of Haiti. They have their source in Spanish colonization in XVe century which massacred the Taino people, and assassinated the Anacaona queen. Ceaseless fights of the Haitian people, against colonization, for its independence in 1804, against the permanent foreign interference with XIXe and XXe centuries, whose American occupation of 1915-1934, will not have enabled him to reach, in its great majority, with human dignity "being" and "citizens" with whole share. However all the dictatorships and the successive coups d'etat, the disastrous foreign interferences will not have succeeded in overcoming its will to make respect its basic rights. Its vote with the presidential elections of February 7, 2006 is the expression of its determination to finish some with the arbitrary one, to restore the State of right for the rebuilding of the country in peace, justice and independence. The Anacaona Center is particularly concerned that the country can have the means of achieving its programme of institutional reforms, rebuilding and guarantee of the basic rights of the Haitians. In these difficult tasks, it is necessary to cause the support of all the Haitians and the international community. Orientations of principal actions The repair of the violations of the human rights perpetrated these last years, the reconquest of the basic rights and national sovereignty are long-term tasks which fall on the whole of the Haitian company. The Anacaona Center wants to contribute to make emerge this collective project. It proposes to inform the Haitian and international opinion in the three following fields: Civil laws and political: The rights to the life, safety, the freedom of thought and political action were seriously blocked in Haiti, in violation of the Haitian constitution and the International Conventions of which it is signatory. The Anacaona Center will stick in priority to: ? To inform on the scandalous situation of more than one thousand of prisoners of opinion, imprisoned since two years, without precise loads, nor judgement, contrary to the Haitian law? To support the requests of these prisoners and their families for their release without condition, and repairs due to the various victims. ? To make countryside to put an end to the assassinations and removals, torture and the degrading treatments, permanent impunity and, so that all the justiciable ones, whatever they are, profit from an equitable lawsuit and within a reasonable time? To seek the means of dialogue with the militant organizations of the human rights in order to constitute true networks. Rights of immigration: The forced emigration of the Haitians particularly worsened these last decades. The Haitian State did not do anything to make respect their rights and interests in the countries concerned. Any remainder to make to associate them the civic and economic life of their country of origin. The Anacaona Center will get busy in priority with: ? To inform on the violations of the rights of the Haitians working in Dominican Republic, in the Bahamas, in the French Departments of Overseas and in Metropolitan France? To seek the connections with the associations specialized in the assistance with the migrants in difficulty? ?uvrer in favour of the principle of the dual nationality in order to facilitate the participation of the diaspora in the civic life and the development of the country. Socio-economic and cultural rights: The Haitian population is, of long date, private of its basic rights to the work, the health and the instruction, which condition its inclusion in the social and civic life of the country. In this unit, two principal topics will be the subject of a work over the long duration: ? The protection of the rights of the Haitian Peasants, on which all the weight of the agricultural production of the country rests, but which is victims permanently exactions of the Haitian police officer-feudal system and social exclusion. ? The protection of the rights of the childhood, used as hand of?uvre domestic, victim of urban and rural violence, so that this cause can profit, like the female condition, of a true ministry or an official institution equipped with means. In the achievement of these objectives, the Anacaona Center will be observant and independent actor. It will seek and be based on the efforts of the Haitians and the solidarity of the friends of Haiti of all the latitudes. For the Center Anacaona, Jean-Pierre GIORDANI President Paris, July 1, 2006 THE REGISTERED OFFICE: 147, STREET OBERKAMPF. BAT.K1. 75011- PARIS SUCH: 01 43 55 06 80. ENAMEL: anacaona_droitshumains_haiti@yahoo.fr
mercredi, novembre 08, 2006
Poetry Haitians Ny Miami Boston Montreal(eChasimbi)
eChasimbi is writing for Haitians
Thank god for the blogger. We shall soon have english material for our Haitian cousins
Writers, photos, paintings coming from Haitians speaking American all over the world.
Have you heard about Ronald Mevs,Marie Hélène(Pépé pour les imtimes)Cauvin,Roland Paret, Frantz Voltaire, Ghislaine Rey Charlier,Kate Sterlin the now famous photographer she portayed eChasimbi and family in a remarkable black and white picture.
Nou la nap kimbé pi red eChasimbi ap banou tout kaka chat la in english for the Haitian Americans.
Haitian first
then Americans. Have you heard of the writer Bernard Sterlin. This blog will tell you what you don't know. His master piece "The killing seed" will soon be on this blog, chapter by chapter act by act to keep your interest in Haitian American writers and poetry.
Most Haitians in North America are now profesionnals(second and third generations) and they appreciate the coming up culture. It can be music, theater, litterature or films.Not to talk about sports in wich Haitians execel. Soccer,Hockey, Basketbal, track and field.I would give you names but i'am sure you know.
Ok ok Laraque,Surin,and you know them all.
BY THE WAY i'VE YOU seen Patrice Bolté's film on Haitian Painting's, somtething to see.
Culture haitienne dans le monde is an initiative of Cidihca,check the site
www.cidihca.com.Check it out.More than two hundreds books published.Some are masterpieces,
Thank god for the blogger. We shall soon have english material for our Haitian cousins
Writers, photos, paintings coming from Haitians speaking American all over the world.
Have you heard about Ronald Mevs,Marie Hélène(Pépé pour les imtimes)Cauvin,Roland Paret, Frantz Voltaire, Ghislaine Rey Charlier,Kate Sterlin the now famous photographer she portayed eChasimbi and family in a remarkable black and white picture.
Nou la nap kimbé pi red eChasimbi ap banou tout kaka chat la in english for the Haitian Americans.
Haitian first
then Americans. Have you heard of the writer Bernard Sterlin. This blog will tell you what you don't know. His master piece "The killing seed" will soon be on this blog, chapter by chapter act by act to keep your interest in Haitian American writers and poetry.
Most Haitians in North America are now profesionnals(second and third generations) and they appreciate the coming up culture. It can be music, theater, litterature or films.Not to talk about sports in wich Haitians execel. Soccer,Hockey, Basketbal, track and field.I would give you names but i'am sure you know.
Ok ok Laraque,Surin,and you know them all.
BY THE WAY i'VE YOU seen Patrice Bolté's film on Haitian Painting's, somtething to see.
Culture haitienne dans le monde is an initiative of Cidihca,check the site
www.cidihca.com.Check it out.More than two hundreds books published.Some are masterpieces,
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